Durant l'Antiquité, les monuments publics étaient construits avec les deniers personnels des élites locales qui faisaient généralement graver leur nom sur le fronton des édifices. La découverte à l'entrée d'un grand bâtiment e l'îlot L de deux blocs inscrits datant de la fin du IIe ou du début du IIIe siècle évoquant la reconstruction d'un temple (temple 4?) par un citoyen romain, Quintus Sergius Macrinus, est un précieux témoignage d'évergétisme local.
Ce bâtiment, composé en l'état actuel de nos connaissances de neuf pièces et d'une cour à portiques pourrait être la domus (résidence urbaine) de ce notable, séparée du fanum qu'il a fait construire par un ambitus (ruelle).
Néanmoins, la disposition inhabituelle des pièces pour une domus permet d'envisager qu'il pourrait s'agir d'un collegium (corporation professionnelle) ayant entretenu des liens privilégiés avec le fanum 4. En effet, ce fanum, le plus important des temples jusqu'à présent mis au jour sur le plateau des Mersans, était décoré de marbres et, contrairement aux autres, il ne possède pas de péribole.
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Juin