Dans l'Antiquité, de très nombreuses plantes sont utilisées comme remède.
L’Histoire naturelle de Pline l’Ancien nous renseigne sur leurs vertus médicinales en s’inspirant des auteurs grecs Dioscoride et Théophraste. Au Ier siècle de notre ère toujours, Celse fournit dans son Traité de la Médecine des listes de remèdes tirés des plantes qu’il ordonne en 16 grandes rubriques parmi lesquelles les caustiques, les détersifs, les résolutifs et autres apéritifs.
Beaucoup plus tard, vers 400 après J.-C., Marcellus rédige un autre ouvrage de référence, malheureusement peu accessible aujourd’hui : des Médicaments.
Citons entre autres plantes médicinales la camomille, réputée efficace contre les vertiges et les calculs, la bryone, censée lutter contre les ulcères et les gangrènes, la chélidoine, redoutable pour venir à bout des verrues, ou encore le coquelicot, très purgatif et somnifère.
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